Un matin grisâtre. [Libre.]

[ Répondez si vous avez l'inspiration... si j'attend à jamais... tant pis pour mωα =x ]

Mina-chan se contenta de regarder les vieux bâtiments du quartier. Ce lieu n'avait rien de spécial, pourtant, elle aimait se promener entre ces murs dures et poussiéreux. Triste et sale, mais un peu joli. La rue était un chemin qui ne semblait plus finir. Il y avait probablement déjà eut plusieurs personnes qui avaient posé leurs pieds sur cette voie.

*Hummmmm... *

Cette jeune écolière ne savait pas quoi penser de tout cela. La vieillesse des lieux faisait pourtant de cet endroit un endroit calme. Ses pieds s'arrêtèrent un instant d'avancer... c'était triste. Son regard ainsi que sa tête se relevèrent pour observer le ciel qui semblait vouloir laisser couler quelques de ses pleurs. L'atmosphère s'harmonisait bien à la prévision qu'ils annonçaient aux nouvelles de ce matin, à la télévision. D'ailleurs, plus beaucoup de personnes étaient dehors, tous avaient trouvé un refuge dans un petit restaurant, un café, un bar, une auberge ou autre.

La petite soeur d'Itsu, elle, trouva que le temps l'avait dépassé, et avait l'impression d'oublier certaines choses. Un petit vent se levait. Aujourd'hui, Ryo-kun n'était pas avec sa personne et mangeait probablement des friandises, Itsu dormait encore à cette heure... et son père fondait dans ... peut-être dormait-il, lui aussi, finalement. Ils ne savaient pas qu'une part de leur famille était là, c'était une balade non-averti. Une bouffé d'air, rien que pour respirer un peu. C'était un précieux temps qu'elle ne consacra pas à son étude régulière et beaucoup trop intensive. C'était un jour de congé donc la jeune ne portait pas son uniforme. Un vêtement loin de sa richesse était sur son dos, en fait c'était simple, elle portait; une grande jupe noire, une chemise blanche un peu grisé et une veste d'un bleu clair. Rien de très attirant à l'oeil et impressionnant comme pourrait si bien faire d'autre de ses vêtements.

Elle eut un sourire, petit mais présent, lorsqu'une gouttelette tomba sur son petit nez. C'était une larme perdue du ciel, qui s'était lancé beaucoup trop d'avance. Le ciel bien que gris laissa un orange tendre [ la couleur, il ne pleut pas des oranges.. ] se faire paraître, le soleil se levait. Il devait être vers 8 heures du matin, un peu tôt pour une « étudiante » mais réaliste. Puis ensuite prise d'une envie, son pas qui s'était arrêté avança à en devenir une course. Une simple envie de courir de fuir, de sembler partir de ce monde... de laisser le vent dans ses cheveux, que pour une fois que son être ne les avait pas attachés.

C'était amusant, même rigolo sur le moment. Sentir le vent sur son visage, sembler un moment ne plus avoir d'obligation, et d'être un oiseau qui puisse ouvrir ses ailes et franchir ses rêves de liberté. C'était un souhait. Un souhait de pouvoir décider de ce qu'elle était. Un arrêt s'imposa après une bonne quinzaine de minute à courir comme une folle. Des larmes coulaient sur ses joues en vue que sa personne se sentait allègre, même un petit rire se fit entendre dans cette ambiance du matin. Un chant des oiseaux, c'était impressionnant de les voir chanter dans un lieu urbain... décidément aujourd'hui était un jour agréable... jusqu'à...

Ce que l'illusion se brise, elle était là parce qu'on le voulait.

*Arg encore un document pour la police, mais j'en ai assez quand même! Pour lui, pour eux... Je me suis pourtant bien dit une fois dans les environs en plus que je n'allais pas abandonner si facilement! Non, mais! *

-Arrrgg...

La jeune écolière attacha alors ses cheveux pour faire un peu plus diplomatique, puisque c'était la police et sa personne devait, dû à sa classe, se démontrer acceptable...

*Ennuyant...*

Elle avait presque l'envie de ne pas y entrer... elle n'avait pas envie pour dire vrai. Le poste de police, quel endroit agréable à entrer... et à ressortir! Aucune personne en urgence se présentait, ni même un petit cas... c'était son jour de chance, pour une fois, Minaky Miruto n'aurait pas à attendre après des gens qui pouvaient se démontrer parfois étrange.

Finissant son « devoir », celle-ci ouvra la porte et percuta quelqu'un dans les purs hasards de la vie...

[ Qui veut se faire assommer χD? Lien de l'habit si ça peut aider =3]

Shin avait donc fini par comprendre quelques unes des règles de ce monde, si étrange fut il.

Il cligna des yeux, voyant s'afficher devant lui l'image d'une de ses anciennes cigarettes auxquelles il tenait tant. Auquelles il croyait tant tenir. Il ne savait jamais vraiment si ses goùts commencaient à devenir naturels, ou si cela était inscrit dans son patrimoine génétique... Il ne savait rien, et cela le fit soupirer discrètement. Il leva la tête, déposant un regard nostalgique sur tous les objets de la pièce où il se trouvait. Le poste de police. Comment avait il donc bien pu finir ici ? Il attrapa la chaine de son piercing pour jouer machinalement avec tandis que les derniers jours remontaient dans ses souvenirs, comme un flot débordant d'une fleuve habituellement paisible.

Arrivée à Crystal Dimension. Aie. L'automobiliste, la pluie, la tristesse de Suzuka, leur soirée passée ensemble... Au cours de laquelle la jeune fille avait gentillement accepté de l'héberger. C'était son premier repère, le premier point fixe qu'il pouvait se permettre depuis tant de temps déjà... Ceci fait, il apprit ensuite qu'il devait, expression inconnue pour lui "aller se déclarer à la police". Au début, il prit peur, s'immobilisa, les yeux terrifiés. Suzuka s'était tue, ne sachant comment rétablir sa confiance en elle.

*C'est sur... Elle ne sait pas tous les problèmes que j'ai avec la police* soupira le garçon en son for intérieur.

Finalement, rassuré par Suzuka, il put se présenter à la police. Il avait bien suivi les indications géographiques afin de trouver le petit batiment sans prétention qui tenait lieu d'Enfer pour lui. Il était encore très tôt. L'établissement venait juste d'ouvrir ses portes apparemment, car la lumière n'était que partiellement allumée. Ou peut être était ce encore le veilleur de nuit qui était là. Après tout, il n'était que 7H du matin, c'était assez tôt...Il s'était fait force pour pousser la porte, entrer avec un grand sourire, brandissant sa fausse carte d'identité comme si c'était son entrée au paradis. Le policier obèse à moitié endormi rangea vite fait son beignet et sa tasse de café, enleva ses pieds de la table, remis ses chaussures, et après s'être éclairci la gorge d'un " AHEM" pas très élégant, il considéra le jeune garçon qui lui faisait face. Pour pouvoir le regarder, il avait du repousser la carte d'identité que Shin s'obstinait à lui coller sous le nez d'un air têtu. Puis finalement, il se décida à reprendre le contrôle, et dit d'un ton amusé :

"Eh bien eh bien mon enfant... [Il jeta un coup d'oeil suspect à la carte d'identité qui indiquait clairement qu'il avait fêté il y avait environ un mois ses 20 ans, et Shin se demanda s'il n'avait pas trop abusé de la confiance de Suzuka, qui lui avait fourni cette fausse carte] Qu'est ce qui ne va pas ? [Il voulut lui demander à qui était la carte qu'il brandissait, mais peut être n'était ce pas le plus important] Tu as perdu tes parents ? Tu t'es perdu ?"

Shin faillit répondre : Oui, provocant à son habitude, mais il se retint au dernier moment, et de son air le plus décontracté possible, il rit joyeusement, faisant tressauter la chaine qui reliait ses lèvres à son oreille. Puis il regarda le policier dans les yeux, d'un air pénétrant, et lui dit de sa voix grave :

" Je voudrais les documents pour légaliser ma cohabitation, afin que j'aide à payer le loyer ou que je puisse recevoir des cartes, ou encore que mon nom apparaisse sur l'annuaire, ou encore que... [Il s'interrompit, voyant qu'apparemment le policier semblait savoir ce qu'était une cohabitation, puis continua à plaisanter] Enfin, vous devez surement savoir tout ceci, n'est ce pas ?"

Le policier grogna quelque chose qui ressemblait fortement à :Ouéskejémiséptindepapiéalafin en fouillant dans les tiroirs encombrés des armoires grises métalliques dans une petite salle adjacente à la salle principale du centre de police. Puis soudain, il réapparut avec une liasse de papiers dans la main, qu'il déposa lourdement sur le plateau de communication clientèle, avant de demander d'un air épuisé s'il souhaitait un stylo, pour remplir, ou s'il en possédait déjà un. Shin laissa échapper un rire de connivence avant de demander d'un ton réjoui qu'on lui prête un stylo.

*Peut être que j'en ai trop fait* pensa le jeune garçon en souriant.

Puis il s'approcha d'un air ennuyé de la pile de feuilles blanches. Heureusement qu'il était venu en avance, tout ceci avait l'air long et laborieux. Il lui fallut bien sur remplir de nombreuses foix le nom et l'addresse de la propriétaire de la cohabitation, puis son propre nom et son age, date de naissance (il mit la fausse date qui figurait sur sa carte d'indentité) , groupe sanguin, numéro de téléphone (il mit un faux numéro) puis il dut signer de nombreuses fois dans les cadres prévus à cet effet. Cet exercice laborieux lui prit une heure, au moins. Le policier, finalement habitué à la compagnie de Shin avait fini par ressortir son beignet et reprit du café, mais il n'enleva pas ses chaussures. Le garçon sourit à cette pensée. Puis, ayant enfin fini de signer la dernière feuille d'un air joyeux, il remit tout en ordre, comme lui avait expliqué le policier, et puis soulevant le tout, le reposa d'un air satisfait sur le bureau, faisant trembler le café dans le gobelet. Le policier soupira en aggraffant le tout. Il sépara en plusieurs tas, qu'il mit dans diverses enveloppes, qu'il posa dans diverse classeurs, eux mêmes dans diverses tiroirs.

*Etrange* était le mot qui vint à l'esprit de l'adolescent.

Voilà comment les choses s'étaient donc déroulées.
Puis, relevant la tête, le policier s'aperçut que Shin était toujours là, à le fixer de son air j'ai-perdu-ma-maman, même si cette fois ci, la carte d'identité était dans sa poche.Il dit d'un ton aggressif :

Qu'est ce que tu fais encore là ? Allez ouste ! Pas de troubles dans mon bureau !

Le garçon ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea rapidement vers la porte.
Cette porte qui, avant qu'il eut pu comprendre ce qui se passait, s'ouvrit sur une jeune fille qui le percuta violemment dans l'épaule, faisant tomber une petite pochette qu'elle tenait dans les mains. Elle semblait aussi surprise que lui de se retrouver aussi proche de lui. Shin se baissa et ramassa la pochette. Il n'aimait pas être fixé de face. Il savait qu'il semblait artificiel. Comme un robot, sa peau était trop lisse, trop blanche. Ses yeux étaient trop grands, ses cils trop longs, ses cheveux bleus hérissés en pointes gélifiées. Tout le contraire de la fille qui le fixait.

Avec ses longs cheveux chatains et ses yeux marrons, elle semblait totalement ordinaire. Sa tenue était celle d'une étudiante discrète.Un simple chemisier, une jupe plissée mi longue, des chaussettes hautes, et des chaussures en cuir marron. Tout l'attirail pour se fondre dans la masse. Quand le garçon se releva, elle était toujours là à le regarder, comme choquée, il lui tendit sa pochette, la dévorant des yeux. Cette inconnue possédait son rêve le plus cher. Elle était une fille parmis les autres, comme les autres. Toujours immobiles, Shin eut le loisir de la contempler de nouveau. Soudain, elle lui sembla beaucoup mieux. Cette fille libre de n'être qu'une figure dans la masse. Ses cheveux tombaient sur ses épaules par mèches fournies, des goutellettes transparents s'y accrochaient, ses yeux possédaient un éclat nouveau et sa bouche, qui formait un O de surprise, titilla l'instinct de Shin.

Il n'eut qu'à se pencher légèrement pour que ses lèvres rencontrent celle de cette jeune inconnue. Il ne la touchait pas, à l'exception d'une de ses mains qui s'était placée doucement derrière la tête de la jeune demoiselle. Puis l'adolescent recula et lui sourit, annonçant d'une voix joyeuse :

"Okazaki Shin-Ichi, à votre service. Ravi de vous rencontrer ^__^"

Cette jeune fille prénommé Minaky faisait face à une drôle de situation. Elle devait aller porter ce paquet plutôt ennuyeux... c'était planifié, cela, bien que ce n'était pas dans ses désirs... mais percuté quelqu'un, ça, ce n'était pas dans ses propres plans. Face au jeune homme, la soeur d'Itsu ne savait pas comment agir. Cette face semblait irréelle. Bref, il se pencha pour ramasser son paquet et lui remettre par la suite.

Il lui remis, et un silence s'installa. Minaky ne le trouvait pas si agréable que cela. C'était un instant qu'elle voulait terminer au plus vite, car elle était très mal-à-l'aise, sans savoir pourquoi. Se sentant désolée de son acte puisqu'elle était dans sa lune si favorite, elle désira s'excuser, cependant on l'empêcha de parler... lui enlevant les mots de la bouche par son visage surpris.

*Aïe, il a l'air ... *

Elle le regarda s'écrouler sur le sol. [ Mwahaha. Tu t'es évanouis par mon souhait et a pas touché à Mina U.U ] Et l'homme, aux cheveux très étrange et au piercing qui n'était pas dans les goûts favoris de Minaky, semblait plutôt dans un cauchemar, là, écroulé sur le sol. Au début elle voulait le toucher voir s'il était vivant... mais malgré cette envie, son doigt revînt vers elle, remarquant qu'il était bel et bien vivant s'il pouvait marmonner des mots incompréhensibles... Donc elle le laissa là, le temps d'entrer dans cette fantastique immeuble appelé la police.

Cette fois-ci, Mina-chan faisait beaucoup plus attention en ouvrant cette porte. Ses pas se glissèrent dans l'environnement... jusqu'à en devenir un bruit régulier pour l'ouïe de cette pièce. [ Enfin la pièce n'a pas d'ouïe mais c'est comme les murs ont des oreilles X) ] Plus nerveuse du tout comme dans le passé, celle-ci observa un policier qui se tenait, et qui reconnaissait Minaky avec une pochette habituelle à ses yeux et également à ceux de la plupart de ses camarades. Il demanda alors de le poser à la place destinée à celui-ci. L'homme représentant la loi semblait être confortable, alors la jeune écolière ne posa aucun mot de plus.

Continuant son chemin vers la case départ de la percussion, l'innocente jeune fille pensa à ce qu'elle allait devoir faire... car le laisser sur le trottoir comme ça ne serait peut-être pas un acte d'excuse, mais plutôt de haine.

*Qu'est-ce que je vais faire là? J'aurais dû faire attention, comme ça j'aurais que croisé cet homme... là, il est au milieu du trottoir.*

Ramenant sa vue à la hauteur juste, Mina a compris immédiatement que sa personne, son être, était dans un sérieux pétrin. Ah-ah, et oui par ces fenêtres bien que pas si clair que ça, se laissait paraître des gouttelettes... ce qui signifiait que l'homme avait probablement pris une bonne douche en vue de la vitesse de celle-ci et du son qui accompagnait le bruit faible d'une goutte heurtant une vitre.

La fille des Miruto s'exposa près de la fenêtre...

*Arhg. Le malheur s'abat sur moi, il va me détester... et peut-être ainsi se souvenir de moi... ce qu'il ne faut pas... alors...*

Elle était sortie bien que la pluie aurait peut-être changé d'avis plusieurs êtres vivant de cette dimension et celle de la terre. Sortie de ses pièces assombries, la jeune n'alla pas dans la direction de Shin, mais vers la porte aimable qui conduisait à l'intérieur du même immeuble. En ouvrant la porte, la jeune observa Shin par la fenêtre du vestiaire du poste de police. Elle observa seulement. Déjà qu'elle devait s'excuser envers cette personne, mina devait également le remercier... quelque chose de plus ne serait pas agréable à rajouter.

Il pleuvait bien trop fort pour que son être ose mettre le pied dehors encore une fois... son corps était bien humain... alors quelques craintes humaines existaient en elle.

*Que faire... ? Que faire!?*

[ Faut pas qu'un automobile passse par là XDD Désolé de t'avoir fait évanouïr mais c'était une solution très agréable pour moi. x) ]

Apparemment, Shin était en plein délire.

Il se roulait doucement par terre, les yeux clos, et un vague sourire aux lèvres. Quelques mots déformés sortaient parfois de sa bouche mi-ouverte. Au moins, il avait l'ai heureux. Il devait rêver de quelque chose d'agréable. Comme un baiser volé. Enfin, ce n'est qu'une hypothèse ~

Une goutte le fit frémir. Une seconde le dérangea, et la troisième lui fit ouvrir les yeux précipitamment. Un torrent de pluie s'abattait sur lui. Shin, pris sur le fait, n'eut pas le temps de réfléchir à ce qui l'avait mené ici, au milieu de la rue. Une sourde douleur émanait de l'arrière de son crâne, l'empêchant de réfléchir convenablement. Alors il se rassit, puis se releva. La pluie appuyait avec force sur tout son corps, et déjà ses vêtements étaient trempés, ses cheveux aussi. Ils étaient revenus à leur forme normale, les pics ramollis devenant des mèches lisses.

Shin se dirigea vers le premier mur qu'il vit, celui qui était le plus proche de lui. C'était bien évidemment le mur du batiment de la police. Il se recroquevilla et s'assit par terre juste sous une fenêtre. Il n'avait pas vu la jeune fille qui l'observait. A vrai dire, il ne voyait meme rien du tout, ses cheveux dans les yeux, la pluie rajoutant au délire. Shin n'avait pas envie de rentrer dans le poste de police. Non, L'atmosphère n'était pas plaisante là bas. Le policier obèse regardait surement par la fenetre d'un air joyeux, se disant qu'au moins, il n'était pas dehors à essuyer cet orage.

Le prototype leva les yeux au ciel, mais il n'aperçut rien que de sombres nuages et des traits d'eau. Alors il se dit qu'il devrait rentrer... Il avait accompli tout ce qu'il y avait à faire ici. Il avait rempli les papiers et tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

C'est pourquoi Shin se releva prêt à partir.

Minaky Miruto a écrit:

[ Manque d'inspiration, désolée, c'est assez rare que ça m'arrive. S'il y a un problème dis-le. x) ]
La pluie tombait toujours, et le ciel restait dans ses teintes sinistres. La ville était sur une complète tristesse.

Minaky était là, sur un rebord d'une fenêtre assombris. L'ambiance de pluie l'avait enveloppée, elle sentait un poids beaucoup moins lourd en ses jours ainsi... habituellement. Mais là, elle se sentait un peu égoïste d'avoir laissé là dans la rue, inconscient, une personne qui ne lui avait pourtant rien fait. [=__= Je n'ai toujours pas compris pourquoi tu as tenté de l'embrasser. ] Elle regarda son reflet dans la vitre, et lâcha sa vue du jeune garçon qu'était Shin. Peut-être semblait-elle le regarder encore, cependant sa personne était tout ailleurs. En ce voyant dans ce semblant miroir, la jeune n'était que dégoûter.

Elle agissait d'une façon à ce que personne ne s'approche d'elle, et franchement on ne pourrait pas dire le contraire. Cette fille n'était qu'une personne dans le jeu de la vie. Tout contact devait être restreint pour plusieurs raisons, alors encore là si c'était la mission qu'elle avait comme objectif, elle n'avait pas vraiment échouée.

Seule. Elle était seule. Et Minay s'en est vite rendu compte. Depuis sa jeune enfance, cette fille avait été comme ça... enfin depuis que sa personne avait perdue sa mère. Elle avait été élevée par la suite par son père et son frère. C'est en ne voulant pas ressembler à son frère qu'elle était devenue ainsi, mais tout au fond d'elle, la jeune l'admira de son pouvoir de " je m'en fou, je fais ce que je veux ".

Minaky n'est pas son frère, et tout ça n'était pas une excuse d'agir ainsi.

Pendant le temps que ses pensées se défilèrent et voyaient bien que peut-être ce n'était plus censé de vivre ainsi... Shin se releva sous cette pluie. Lui semblait être différent d'elle, trop différent. Il se releva, tandis qu'elle s'enfonçait toujours un peu plus. S'empêcher ... d'être normal. Quelle malchance il avait celui-là de tomber sur une fille comme celle-ci?

Elle allait pour partir, avant que quelqu'un s'inquiète pour elle chez elle, avant de se faire interrompre dans ses actes.

- Hey, Miruto, tu voudrais un parapluie?

Même la police la connaissait... faute du passé.

- En même temps, apporte's'en un à ce gars dehors.

Faute du passé, pauvre passé qui laisse des traces dans le présent et dans son futur. Mais au moins elle se dit qu'elle pourrait se faire pardonner? Non, c'était égoïste de sa part de penser de se sortir de sa sorte de dette comme ça? Bien au moins ainsi... Il n'y aurait pas de prochaine fois, et le contacte sera limité. Sa personne disparaîtrait dans surement quelques heures si ce n'était pas dans des minutes de sa tête... Il ne se rappellerait probablement plus d'elle, non? Enfin cela devenait l'un de ses souhaits, car comme ça tous les deux auraient moins de problèmes.

De plus elle rendrait un service au policier.

- D'accord.

La jeune encore aux études, mit de pied dans l'eau quelques minutes après avec un parapluie en main, et l'autre en l'air pour se protéger elle-même de cette forte pluie. Elle s'approcha discrètement de lui.

- Excusez-moi, tenez, le policier m'a dit de vous le remettre.

Elle lui avait tendu le parapluie avec un léger sourire, démontrant un signe de politesse. Son être ne savait pas si l'homme aux cheveux maintenant lisse voudrait prendre le parapluie...

Minaky avait une envie:

Elle voulait qu'il le prenne sans poser de question. De toute façon il n'était peut-être pas dans l'état de parler. Ainsi elle pourrait se rendormir chez elle se disant que tout cela n'était qu'un cauchemar en se réveillant, et lui ne plus se souvenir de cette "Minaky" qu'il avait croisé par hasard.

» *Daia no hana..* [LIBRE]
» L'inconnaissance du temps perdu. [Libre]