Quand un pirate perd ses idées. (Réservé.)

Hum, mer interminable... l'odeur palpitante de la mer et de l'alcool avait toujours été mon point fort, malgré que d'autre odeur sur cette terre si splendide me charmait totalement. Le doux parfum, qu'il y avait, donnait une ambiance parfaite. La journée débutait à peine, mes lèvres étaient sèches, et je cherchais la moindre goutte qui pourrait atteindre mes lèvres et ma langue qui était prête à accueillir des goût agréables. Oh. Oh. Oh. Je n'avais rien trouver dans mon bateau qui serait accomplir le besoin intense que j'avais.

" QUI A BU TOUT MON RHUM !? "

Je débarquais de mon tas de bois, à la recherche d'une seule goutte d'un liquide... qui avait un goût, sinon je serais mécontent. Le sable me brûlait les pieds, qui étaient nus dans le sable jaunâtre. La plage semblait vide, c'était exaspérant, même pas la moindre femme pour me faire baver rien qu'un peu, quoique je ne pourrais pas apprécier leur total beauté puisque j'étais impuissant : Mes jambes étaient molles, je m'écrasait à plat ventre sur se qui sonnait dans ma tête ; "Chaud, chaud, CHAUD!". Je me leva, me précipita sur le premier commerce offrant le droit de vente d'alcool.

" Haaaa , longue vie à l'alcool. "

Je pris la bouteille, m'en fuit comme un goéland volant un pain, avec celle-ci, qui était cette boisson rouge délicieuse. En m'en fuyant avec ce prix fêtable, j'ouvris la bouteille de verre, puis l'engloutît d'une vitesse absolu la boisson alcoolisé. J'étais si bien pendant un instant, mais il manquait toujours quelque chose... Mmmm... qu'est-ce qui pouvait bien manquer à l'argent et l'alcool? Il n'y avait pas de doute, c'était une rose pure dont l'odeur me donnerait la sensation de voler.

" Alcool, argent... et ... "

Oui, une présence, c'était se qu'il manquait, le petit vide de cette misérable journée. Soleil, soleil, éblouit moi, et offre moi un plaisir d'être ici. Tel était mon souhait.

Une seule idée en tête; par n’importe quel moyen, me faire oublier mon ancienne maison. Comme par exemple, en achetant un truc qui n’y avait pas. Eh, pourquoi pas une souris qui se décompose sous un balcon ? Pourquoi pas un balcon ? En fait, un appartement me paraitrait très bien. Petit, simple, confortable. Qui m’isole de ce qui ne peut être contrôlé. Je me sentirais comme un papillon emprisonné dans une cage gothique qui scintille faiblement, oscillant d’un côté à l’autre grâce au vent qui atteint rarement l’endroit éloigné où je serais. Oui, mais un papillon est assez gracieux et habile pour traverser la cage ? Je ne pense pas que dans mon cas, ça serait un insecte.

Bref, un petit quelque chose qui me fasse oublier en un instant tout ce qui s’est passé en divers moments. Une petite décoration, rien d’extrêmement dispendieux ou de compliqué; qu’un article qui n’était pas chez moi auparavant. Je décide de rôder à travers l’espace temps et de marcher jusqu’au temps où mon corps ne pourra plus sentir sa défaite de ne pas m’avoir amené au bonheur. Un peu de soleil me ferait du bien. Surtout que plusieurs passants s’étaient mis à chuchoter lorsque je m’élançais loin d’eux, après les avoir frôlé de peu. À croire que c’était devenu un jeu de me faire trouver plus de défauts que de qualités chez les personnes qui ne me connaissaient pas encore.

C’est vrai qu’avec ma robe entièrement ténébreuse qui couvrait mes épaules… Qui descendait sur mes côtes, qui bondissait à mes hanches et qui cessait sa course à mes genoux… Avec en plus, mon teint blême et la rouquine que je suis … Ça ne devait qu’en faire parler plus les gens.
Étant pied nu comme je suis, c’est facile de sentir le sol s’ouvrir à mes pieds. Mais pas facile de s’orienter, par contre. En espérant que l’enfer ait une petite carte de la dimension pour moi. C’est vrai qu’à l’heure qu’il est, il devrait se demander quand je finirais par abandonner. Douleur de pied. Je n’avais pas des pieds d’athlète. J’étais plutôt soulagée de ça, à vrai dire.

Eh puis, voilà, la plage. Je voulais me diriger vers les magasins, par contre, aucun succès; donc, je suis devant la plage. Par réflexe, j’accours vers l’énorme flaque d’eau translucide. Avec une poussée d’adrénaline, j’y arrive ou sinon, je ne sais autrement; mes pieds me faisaient excessivement mal avant que j’approche la plage. Je ne regarde pas le ciel, ni le soleil, ni le garçon qui n’était pas loin, ni le sable; j’observe la mer qui s’étend, qui fuit, qui se répand, qui revient en force, à mes pieds. Elle arrivait toujours à se frayer un passage, même prise au piège… Comme un papillon…

Voilà que j’aperçois des coquillages. Et hop! Un sourire et ensuite, une magnifique idée : ça serait ma décoration. En plus, ça ferait un très beau souvenir. Pour certains, de la magnifique vue qui se présentait à moi, pour d’autres, de l’existence des bactéries. Je me penche pour en ramasser quelque un, alors que j’en vois un des plus originaux à quelques mètres…

Je remets par terre tous les coquillages dans mes mains délicatement pour ensuite marcher vers celui qui m’a ébloui quelques secondes plus tôt. Je me penche pour mieux l’analyser et je constate qu’il n’est pas plus spécial que les autres de mes yeux ; il était même plus moche. Un orange délavé avec une teinte de glauque qui étouffait la vivacité et qui donnait la nausée à coup sûr.

Et voilà que je lève les pupilles pour espérer trouver le coquillage spécial, celui qui me ferait le plus vibrer et qui me serait désormais le témoin de ma nouvelle vie… Et que je vois un homme à quelques mètres de moi. Je reste figée, les yeux le fixant curieusement alors qu’ils fixaient plutôt le néant.

- C’était une propriété privée …

Le vide se présenta très bien devant mon grand désespoir, aurais-je un jour la chance de vivre quelque chose? Non, non, non. Soleil, soleil... toujours rien à ma portée... Un saut de mon intérieur faisait sursauté mon corps. J'avais bu, trop bu, une bouteille c'est bien...

" Mais deux c'est mieux! "

Je voyais tellement flou devant moi, je ne distinguait que mal les objets... donc je me pliait à l'ordre de rester assit sur un sable qui émettait l'illusion parfaite d'eau. Encore, je me senti déshydrater.

" Oh soleil. "

Je devais avoir l'air du type qui venait de sortir d'un bar... j'avais trop bu, mais boire c'était ma passion, mon être. La mer m'offrait des vues époustouflante, je la connaissais si bien après tout, c'était ma meilleure amie... et le rat mon meilleur ami. Ouh, mais où est ce rat si familier... Serait-ce lui le coupable de la disparition du rhum... Louche et étrange sensation, est la trahison d'un proche tant bien aimé.

" Vu, je veee-- uxxx un-e belll-eee vuuuuuuuuuuuuu----uuuuu! "

Soleil, soleil, je te désigne roi, donne-moi en échange un magnifique paysage. Misérable, est la vie sans ... Zut, rhum, rhum... il n'y a plus de rhum, rhum... Je veux du rhum, rhum. Mon rhuuuummmm... Je suis un véritable fou, certe, mais j'ai mes idées fixes tout de même. Oh, parlant, quel belle vu... mal vu.

" U-n-eeee dam--e! "

Mon instinc d'homme s'ouvra donc en moi pour démontrer ma splendide facette je me ressaisit, essayant de voir avec ses yeux embrouiller pas l'alcool. Deuxième ennemi de ma journée, constatai-je. Le rat, l'alcool! Trop d'ennemi! Trop c'est trop! Je me levais, certainement comme un idiot, jambes molles comme plus tôt. Je me leva, je m'écrasa par la suite. Je ne savais rien de cette pureté de noir, mais j'espèrais comprendre ces gestes, et mouvements si gracieux.

" Agréablllllleeeeee vuuuuuu. "

Bon, si je redis ca, elle va me tuer à coup sure, parlons comme un gentleman... même si je ne sais point comment se comporte un gentleman . Ah. Ah.

" Femme, qui qu'est-ce qui ... vous faîtes, là!? ... Là? "

J'étais persuadé qu'elle était belle, très belle. Je voulais lui parler, même si j'étais ridicule, un son de sa bouche pourrait très bien faire ma journée.

" Femme, qui qu'est-ce qui ... vous faîtes, là!? ... Là? "

He ? J’imagine qu’il a l’alcool comme excuse pour ne pas arriver à former une phrase correctement ou sinon cela risque d’être très embarrassant. L’on aurait dû parler en langage des signes. Et qui sait quel geste il aimerait faire pour que je comprenne quelque chose de ce qu’il devait penser. Je le regarde rapidement, sans m’attarder sur une quelconque facette de son profil ou de son apparence. Il semblait être un étudiant très égaré sous l’effet de l’alcool ou simplement un homme qui tentait d’oublier la mer à laquelle il a tant nagé dessus. Bref, je me fiais beaucoup plus au cliché qu’à mon intuition, ce qui était peut-être mieux dans ce cas-la, car cela ne serait pas très avantageux pour lui.

Donc, j’étais près d’une personne inconnue qui avait bu abondamment. Devais-je espérer qu’une conversation se fasse ou lui tourner le dos en riant ? Je crois que ce qui se rapprocherait plus de ce que je suis, serait le premier. Il a encore le temps de m’épater et possiblement qu’il est intéressant.

Je crois que cela paraissait énormément sur mon visage que je n’avais pas prévu d’avoir de la compagnie. Je ne disais rien, malgré que ma bouche était entrouverte, rien n’atteignait la sortie pour se faire entendre. Cet homme me rappelait vaguement quelque chose.
Peu importe. Il fallait que je cesse d’être ahurie devant lui et que je redresse mon dos qui débute à crier d’être immobile dans une si inconfortable situation.

Oh, oh ! Je caresse doucement ma joue en me levant. Ce garçon, ivre, avait réussi à me faire oublier ce que j’avais en tête avant même que je ne m’aperçois de sa présence. Même que je n’arrivais même plus à retrouver ce à quoi je réfléchissais. Un certain souvenir de maison incompréhensible... Sans plus. Je recule d’un pas, entraînant un mouvement plutôt agréable de ma robe sur mes jambes. Et s’il était un sorcier ? Un magicien aux méthodes douteuses de sorcellerie qui abuserait des jeunes filles pour assouvir son désir de paraître attirant ?
Je serais tombée sur le gros lot et je cracherais bien dessus si c’était la vérité.

Puis, soudain, son bandeau attire mon attention. Il lui donnait un air plutôt sympathique, tellement que j’en oubliais la vision que j’ai eu quand je vus l’homme la première fois. Une idée quelque peu stupide envahit mon crâne, rongeant mes neurones et ne me donnant pas le choix d’agir.
J’avança timidement vers lui et à quelques pas, mes genoux se posèrent sur le sable pour en frémir aux milles contacts des particules sableuses ...
Et je dirigea ma main vers son bandeau et le prit délicatement. Du moins, tentais de se l’approprier.

- Vous perdez tous vos moyens devant l’alcool, n’est-ce pas ? À la quantité que vous avez bu, je ne crois pas que vous avalerez n’importe quoi que je vous dis. Ou plutôt, que vous n'aurez pas l'espace pour ça.

NON MAIS C'EST QUOI TOUT ÇA POURQUOI MON TOPIC EST DANS L'ARCHIVE!!! POURQUOI NOM DE DIEU!? EST-CE L'ADMINE QUI VEUT ME PENDRE ... ou bien la jolie Emi est toute désorienté sur le fait que Monsieur Wakata fut absent dans une durée illimité!?

Je suis déçu. Mademoiselle Emi, voulez-vous toujours continuer ce topic avec la personne que je suis?

À condition que vous ne disparaissez pas sans avertir :/
Les topics qui n'ont pas de réponses après un long moment sont directement mis dans les archives... D'où l'emplacement du topic.

Je vous demande votre cher pardon qui me serait si bien, et serait un si grand soulagement.