Maison hantée

Je marchais depuis une bonne demi heure quand enfin j'arrivais dans la plaine. Miruku n'aurait jamais marché autant ! Heureusement que je ne l'avais pas apporté, il serait mort de fatigue, lui. Je m'arrêtais, n'étant pas moi même dans des conditions excellentes, et, les mains sur les genoux, je repris mon souffle, repensant au chemin qui m'avait amenée ici.

N'arrivant pas à rencontrer des gens en étant constamment au milieu de la capitale du continent que j'avais quitté, et me sentant seule alors que j'étais entourée de miliers de gens, j'avais décidé de venir ici à LovelyFly pour me reposer durant un bref week end de deux jours. Et j'avais prévu de me balader dans les plaines cette après midi, mais comme j'avais trop tardé en visitant les villages, et l'arène, j'étais partie en retard, ce qui avait comme conséquence que j'étais toujours en chemin pour aller visiter la villa la plus populaire du continent ou presque qu'on m'avait indiquée dans un village de pauvres.

Progresser ici n'était vraiment pas aisé, de plus il n'y avait pas de chemin à proprement parler. Je devais m'etre fait avoir par ces pauvres. Ils devaient bien rire maintenant, en m'imaginant perdue dans ces plaines immenses et désertes. J'eus un petit rire, car finalement ce n'était pas si mal que ca. L'air était frais dans la tiédeur de la soirée qui n'annoncait, et l'herbe humide glissait sur mes chevilles découvertes. Je portais une tenue adaptée pour la visite évidemment, je n'étais pas en robe de soie !

J'étais vêtue d'une minijupe surmontée d'un pull un peu trop grand, avec des baskets pour compléter tout ceci. J'avais aussi pris mon collier avec un pendentif en forme de tête de lapin, mais l'accessoire auquel je faisais le plus attention était bien évidemment mon appareil photo numérique dont la lanière ornait mon poignet, et qui disparaissait sous ma manche trop longue. Un petit vent passa dans mes cheveux lachés cette fois, me rappelant l'heure qu'il était et le fait qu'il fallait que je me dépèche si je voulais être rentrée à l'heure pour reprendre le bateau en sens inverse. Je poussais un petit soupir, et me remis en marche.

A mon grand étonnement, au premier tournant de la piste que je suivais je tombais sur l'arrière d'une grande maison. Alors finalement, ils ne m'avaient pas menti. Je m'arrêtais de nouveau, mais cette fois par la stupeur. Quoi ?! Il y avait du bruit et de la lumière qui provenaient de la demeure. Je passais rapidement, effrayée, tous les renseignements que j'avais enregistrés lorsque les pauvres m'avaient appris l'existence de cette villa. Soi disant, elle aurait été le manoir d'une famille riche, puis elle aurait brulé, puis aurait été rénovée, et servait maintenant aux receptions importantes car elle était spacieuse et comportait une grande salle très pratique. Mais ils n'avaient pas dit qu'elle était encore habitée !!

Attentive aux moindres détails, je me faufilais contre le mur, et le longeais sans bruit jusqu'à arriver sur le devant de la maison. Des marches montaient jusqu'à une porte très jolie très architecturale, mais étrangement, ce n'est pas ce détail qui retint mon attention. Ni la décoration orange et noire, d'ailleurs . Non, ce qui retint mon attention et qui me laissa les yeux grands ouverts, c'étaient les fantômes qui patrouillaient devant la maison.

"KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!"

Je partis sans réfléchir, effrayée, courant droit devant moi en sens opposé à la demeure, dans les lueurs oranges de l'éclairage étrange, les yeux fermés pour ne pas voir d'autres choses encore plus étranges... quand je rentrais dans quelqu'un que je n'avais pas remarqué auparavant, mon attention étant très concentrée sur le fait de ne pas ouvrir les yeux, et de courir le plus vite loin de cette villa !

Je regardait le plafond, le mur de droite, ensuite celui de gauche. Ennuyant, une platitude incroyable m'envahissait qui pourrait avoir peur de ca? Le truckage était voyable, la caméra en pleine vue... la maison hantée de cette année etait un échec. Pourquoi j'étais là? Ha, ca demandes dont la question au passé il va tout dire.

----Flashback----

"Si tu n'es pas peureux alors va à la maison hanté, pauvre petit frérot!"

----Fin du flashback----

J'étais quand même pas pour me laisser abattre par cette femme! Faulait que je montre à quel point j'étais pas peureux! Mais c'est aller au point de me faire passer pour un imbécile il avait rien, mais rien de rien qui m'effrayait là. J'attendais des cris de filles, naturellement, car elles font tout pour se retrouver dans les bras de leur petit copain. Ouais, c'est bien ca... J'aimes juste pas à avoir une fille qui me tombe dessus et par malheur voyez-vous une m'a bousculer. J'ai seulement dit tout bas, je ne sais pas si elle m'a entendu mais j'ai dis:

"C'est seulement des effets spéciaux, et en plus ca se voit pleinement..."

Je la pris par le bras, pour l'amener légèrement vers moi en poussant un soupir. Ensuite de mon autre main je souleva son menton et dit d'un ton tout à fait neutre:

"Si vous ouvrez les yeux, vous verrez la caméra de se couloir..."

J'étais assez éloigner d'elle, je ne voulais que lui montrer que sa peur, si s'en étais une, n'était pas au rendez-vous actuellement à mon avis.

J'étais rentrée dans un inconnu, et mon esprit tout entier était concentré sur ma terreur. Des famtomes ! J'avais vu des fantomes ! Au secours ... Je sentis que la personne m'attrapait le bras d'une main ferme et rassurante, et quand cet inconnu me tira vers lui je compris que ce n'était pas un fantome, lui. Je poussais un bref soupir de soulagement, et un léger sourire vint se poser sur mes lèvres, mais je restais par prudence les yeux catégoriquement fermés. Puis l'inconnu me souleva le menton. Mes joues rougirent, bien que j'y puisse rien. Je ne savais même pas à quoi il ressemblait. Ca se trouvait, c'était un vieux malade ou je ne sais quoi. Je fus détrompée rapidement car lorsqu'il me parla je constatais que sa voix était fraiche et non pas celle d'un vieillard malhonnete.

"Si vous ouvrez les yeux, vous verrez la caméra de se couloir..."

J'ouvris un oeil pour vérifier, toujours intimidée. Comment avait il su que c'était faux ? Je regardais dans le coin entre le plafond et l'arche de la porte en effet je discernais une petite caméra noire qui projetait une image qui tournait toujours en rond... de fantome. Malheureusement, le fantome, faux je le sais, revint vers moi, et je ne pus m'empecher d'avoir un frisson à l'idée qu'il me traverse... Je me dégageai doucement de l'étreinte de l'inconnu, et en profitais pour le dévisager. Un jeune homme aux cheveux chatains, avec un visage plutot agréable, mais surtout, je remarquais l'éclat de ses yeux. Ils étaient violets. Je n'avais pas parlé durant ce laps de temps, et confuse de tout ce qui s'était passé, je m'excusais en me courbant légèrement :

"Excusez moi... Je vais partir de toute facon, ce n'est pas un endroit pour moi, ici ."

Puis, je me rendis compte de mon impolitesse, et je rajoutais, toujours baissée, le regard sur le sol :

"Je suis Sakura Takahashi, vraiment désolée ..."

Puis je me relevais, les joues légèrement rosies, tant par ce qu'il venait de se passer que par mon excuse et mon manque de politesse, et surtout par ma frayeur des fantomes.

J'ai bien vu qu'elle n'était pas à l'aise avec les fantômes même s'ils étaient faux, pourtant je ne savais pas comment on pouvait avoir peur quand même. Elle s'excusa, me disa son nom et voulait fuir, prise par la peur. Mais savait-elle au moins comment sortir de l'endroit?Je me demandais bien, c'est se qui fit que je lui demanda de vive voix.

"Alors elle est ou la sortie?"

Cette question devait être répondu, sinon ca veut dire qu'elle irait quand même dans un mauvais sens et se perderais avec les caméras... et ainsi elle serait troubler. C'était un schéma bien facile à faire... mais enfin si elle savait ou était la sortie, il n'y avait pas de problème. J'avais à peine apercut son visage, je n'observait pas vraiment sa personne, quoi que peut-être j'aurai dû? Et si c'était une tueuse? Ouais, c'est ca une tueuse avec une peur des fantôme! Impossible! Je ne dis rien j'étais rester droit n'ayant aucune peur me traversant l'espprit, j'avais déjà vu pire.

Je ne mettais pas montrer impoli, si elle partait sans me répondre ca me dérangeais pas plus non plus... Peut-être était-elle avec quelqu'un? Hé! Mais pourquoi je me pose toute ses questions?C'est juste, après tout, une fille que je ne connait même pas.Et si elle ne répondait pas bientôt j'allais même partir de là, quel serait mon utilité de rester? Je voulais sortir, je pourrais l'amener à la sortie si elle voulait... à quoi bon penser,elle ne voudrait sûrement pas.

"La sortie est ..."

Je n'avais vraiment aucune, mais vraiment aucune idée d'ou était la sortie. Je ne m'étais pas rendue compte du chemin emprunté lorsque je courais les yeux fermés, et mon sens de l'orientation que je sollicitais alors ne m'avanca en rien. Bien... Je regardais l'endroit ou je me trouvais. Une porte qui ne m'évoquait rien du tout, une caméra qui me faisait très peur même si grace à cet inconnu je pouvais savoir que c'était la source des fantomes, et un couloir sobre sans aucune indication quelconque. Même pas un panneau, bah... J'allais prendre le couloir. Moui, c'était la meilleure solution. La porte, je ne savais pas ou j'allais tomber, peut etre d'autres fantomes ? La caméra n'était pas une sortie en elle même, il ne restait que le couloir. Mais quelle direction ? Si je me trompais, je m'enfoncerais encore plus au centre de l'horreur...

"La sortie est par là !"

Alors, d'un air décidé, je me dirigeai dans une direction au hasard dans le couloir. J'avais noté que le jeune homme ne s'était pas présenté, mais ca ne me dérangeait pas : dans la haute société, lorsque l'on se sent supérieur, l'on ne se présente pas. Personnellement, je m'étais toujours présentée, mais beaucoup des gens que je rencontrais ne s'y pliaient pas, alors, un de plus, un de moins... Et puis, que faisait il la, lui ? Maintenant que j'y faisais attention, assez rassurée pour réfléchir, je me rendais compte que des cris surgissaient de temps en temps au loin. Soudain, il y eut un cri assez proche, qui devait etre derrière la porte je pensais. Je sursautais de nouveau, et eut un frisson de peur. Je n'avais pas fait un trop mauvais choix, en tout cas pour l'instant... Les cris étaient plutot féminins, et je compris assez vite aux tons graves qui les succédaient que plusieurs couples se baladaient autour de nous. Mais que faisaient ils la , tous ?

Perdue à ce point de mes rélfexions, je n'apercus pas le piège qui m'était tendu, et tombais, le pied pris dans une ficelle tendue sur le travers du couloir. Soudain, quelque chose tomba du plafond, et tomba sur moi .

"KYAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! "

Cette chose était froide, en morceaux et pleins de craquements ! Je fermais les yeux obstinément, et me recroquevillais par terre sans meme essayer de savoir ce qui était sur moi, et sans essayer d'oter cette horreur de moi, ce qui impliquerait ce la toucher, alors ... Lorsque mes tremblements firent tomber finalement quelque chose de reconnaissable juste à mes pieds. Un truc blanc rond. Un crane !

"KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"

Je me levais d'un bond, faisant par la même occasion tomber le reste du squelette, et reculai, effrayée. Comme une novice dans les pièges, je me pris de nouveau les pieds dans la ficelle, et tombais en arrière cette fois. Cédant à ma technique habituelle, je me recroquevillais par terre, les mains devant les yeux pour ne pas voir ce qui allait arriver ... Ce qui allait arriver... Rien n'arrivait ! Super stressant, j'ouvris les yeux, et apercus ...

Elle criait, ca, on pouvait pas passer par dessus, je trouvais cela amusant de la voir sûre d'elle-même lorsqu'elle tombait dans le piège. La ficelle était pourtant visible à mon avie... Je soupirait en la regardant... et pendant qu'elle se recroquevillais, je regardais le squelette fais en bois. Savait-elle que tout ca n'était que fait que pour effrayer, et si elle a si peur que fait-elle ici? Elle restait là, rien se passait, devais-je lui dire que je croyais avoir trouver la sortie ou m'amuser à la regarder avoir la peur de sa vie? Je me promenait, j'observait et je voyais pratiquement toute les pièges... Cette fille, elle, était tout le contraire, elle courait, elle n'observait pas et ne voyais aucunement les pièges. Je restais calme, elle avait peur. Je m'approcha d'elle laissant de côté le stupide squelette de bois. Devais-je l'aider? Personne semblait l'accompagner, alors vu que celle-ci ne bougea pas je m'assis à côté d'elle et je fini par lui dire:

"Si tu reste dans tes craintes tu ne pourras pas avancer..."

Je restait assis à ses côtés, j'avais peut-être encore pitier de quelqu'un... C'est depuis un certain jour, que je suis pas ca. Avant j'aurais ris de cette personne qui étais à mes côtés, et je l'aurais probablement pousser dans les pièges tendus... en revanche on ne parlait pas du passé, on parlait du présent. Je me décia à lui offrir mon aide en lui expliquant la situation.

"Je ne sais pas comment vous en êtes arrivés ici, alors que vous avez une peur bleu des fantômes, je vais vous le dire bien franchement, toutes les pièces sont concu pour faire peur... cependant il n'y a rien à craindre puisque c'est entièrrement tous des montages ou effets spéciaux... "

Je désirais qu'elle comprennes et qu'elle arrêtes d'avoir peur... elle semblait beaucoup plus innocente et vrai que ces autres filles qui se retrouvaient ici faisant semblant d'avoir peur ... alors que ce n'était que pour coller leur accompagnateur. Seulement, se moquait-elle de moi, cette fille, Sakura?

J'avais ouvert les yeux, et j'apercus que le jeune homme s'était assis à mes côtés.

"Si tu restes dans tes craintes tu ne pourras pas avancer..."

Ah, il m'aidait en disant ca. Je le regardais d'un air pas totalement rassuré. Qu'est ce qui se passait ? Quelles étaient les raisons de tout ce remuement ? Pourquoi y avait il des couples ici ? Et tous ces pièges qui me semblaient réels ... Je posais ma tête sur mes genoux pour mieux réfléchir et me calmer un peu. J'avais honte, en vérité. Parceque je venais de m'engager de moi meme dans un chemin qui apparement n'était pas la sortie... Si tout cela continuait à ce rythme j'allais finir par louper ma navette et devoir rester dormir ici dans les plaines -si j'arrivais à sortir d'ici bien entendu- .

"Je ne sais pas comment vous en êtes arrivés ici, alors que vous avez une peur bleu des fantômes, je vais vous le dire bien franchement, toutes les pièces sont concu pour faire peur... cependant il n'y a rien à craindre puisque c'est entièrrement tous des montages ou effets spéciaux... "

Ah, et bien, pour tout dire, moi non plus je ne savais pas vraiment comment j'étais arrivée la. Et oui, j'avais peur des fantomes... Il faut dire que je n'en avais jamais vraiment vu, ni de faux d'ailleurs, et je ne comprenais pas le moins du monde pourquoi toutes les pièces ici étaient concues pour faire peur. N'était ce pas censé etre une villa servant aux réceptions ?
Alors, je relevais le regard vers cet inconnu si aimable de rester à mes côtés, et je prononcais un seul mot, qui résumait assez bien mon état d'esprit :

"Pourquoi ?"

Puis je tremblais de nouveau, en entendant des cris au loin. Mon dieu... Ou étais je donc tombée ?

Le pourquoi posé, j'ai su à cet instant... qu'elle ne savait donc rien de la maison, je voulu lui dire, tout de suite, sur le champ, mais je ne dis rien. Je restait dans un silence, je ne voulais pas rire, et je n'en avais pas envie, c'était étrange ... Ca me frappais à un tel point...que je restais sous le silence.... Qu'est-ce qui me prennais tout à coup... j'étais différent d'autrefois... J'avais compris ma lecon trop tard ... Après avoir fais cette compréhension, et ressenti cette haine envers moi-même, je lui dis les faits.

"C'est un montage comme les fêtes foraines, ne vous y êtes-vous jamais été? Vous voyez c'est les même organisateur... c'est pour divertir les gens... certains aiment ca, d'autres non. Je supposes qu'on ne vous a pas informer de tout cela alors je vous le dis à l'instant même..."

Je ne dis rien que pour un instant. Je voulais la laisser là, et partir... j'hésitais ... Mais finalement je lui annonca mon départ.

"Je vais vous laissez, amusez-vous bien..."

Elle allait peut-être s'amuser, je ne savais rien d'elle... je n'avais pas vu son visage, et je ne voulait pas le connaître.En me levant j'accrocha quelque chose qui fit partir un cri strident, mais je ne réagissait pas... Je ne savais pas se comment cette Takahashi avait réagi, mais peu importe, j'avais avancer un peu plus vers l'obscurité avant de retouner mon regard et lui demander contre mon envie, mais mes nouveaux principes.

"Vous allez bien?"

C'est alors que je cru l'apercevoir effrayé.Avec elle, si je restait et que je l'attendais ca prendrais infiniment de temps... Alors que je voulais quitter la maison avec tout ces effets spéciaux pas tout à fait réussi, le plus vite possible... Et en voyant la grosseur de la maison il y a avait encore bien des couloirs à prendre, à mon avis.

Je venais de demander pourquoi, mais l'inconnu ne me répondit pas immédiatement... Non, il prit son temps, prolongeant un silence ou les cris et les bruits étranges qui provenaient d'une autre partie de la maison me faisaient sursauter en permanence. Il semblait réfléchir, et je le ne quittais pas des yeux, meme si j'avais très envie de fermer les yeux et de me rouler en boule pour ne plus rien voir ni entendre. Heureusement, il finit par répondre, brisant le silence de sa voix rassurante qui banalisait tous ces événements.

"C'est un montage comme les fêtes foraines, ne vous y êtes-vous jamais rendue ? Vous voyez c'est les même organisateurs... c'est pour divertir les gens... certains aiment ca, d'autres non. Je suppose qu'on ne vous a pas informée de tout cela alors je vous le dis à l'instant même..."

J'écarquillait les yeux, un air de surprise sur le visage... Un montage ? C'était si réaliste... Mais sa voix ne tremblait pas, et je compris qu'il me disait la vérité. Un autre cri retentit, et je frissonnai de nouveau. Pour divertir les gens ? Ma famille ne m'avait jamais proposé ce genre de divertissement... Peut etre que c'était ainsi que s'amusaient les gens moins riches, à se faire peur eux meme, tout en sachant que c'était du faux... Je commencais à comprendre pourquoi il était si calme tout à l'heure. Evidemment, quelle imbécile j'avais fait ! Mais en même temps, je n'en savais rien, ce qui était une bonne excuse en soi. Je fus coupée dans mon débat intérieur par cet inconnu qui se leva en face de moi, et qui m'annonca de son ton toujours calme :

"Je vais vous laissez, amusez-vous bien..."

Amusez vous bien ? Ah, oki, je voyais... Il se déculpabilisait en se disant que ca allait etre drole pour moi d'évoluer seule dans tout ce "faux" . Bien sur, parceque pour lui c'était indifférent. Ahh... Je n'avais plus qu'a me lever aussi, et repartir de mon coté. Je regardais ma montre, et je confirmais mes soupcons, j'avais loupé ma navette depuis longtemps. Bon, et bien, j'allais dormir dans les plaines, a moins que j'arrive à rentrer en ville et à trouver un auberge. Soudain, un cri strident retentit juste à coté de moi. Mon esprit d'analyse se réveilla soudain, ce qui m'étonna, et je me vis penser

*Pas de panique, c'est un faux.*

Je souris. Heureusement qu'il m'avait révélé que tout tait destiné à s'amuser seulement. Jamais je n' aurais survécu sinon. Il fit quelques pas, et alors je m'apercus qu'il s'était retourné, et il me demanda :

"Vous allez bien?"

Je me relevais à mon tour, un sourire aux lèvres. J'avais oublié de le remercier. Je m'avancais jusqu'à lui, et je m'inclinais, puis me relevais :

"Merci pour tout, alors."

J'allais partir de mon côté moi aussi, lorsque je m'arrêtais dans mon geste. Je soulevais mon appareil photo numérique, qui était resté accroché à mon poignet durant tout ce temps, et je lui demandais, avec un nouveau sourire :

"Je peux vous photographier avant de vous quitter ?"

Je le sentis plutot mal parti pour dire oui, ce qui m'étonna. Il m'avait si gentiment aidée tout au long de ce couloir, il m'avait sans me connaitre vraiment expliqué le pourquoi de cette maison, alors j'ajoutais pour le convaincre, toujours avec mon sourire de remerciement :

"J'affectionne particulièrement les souvenirs..."

Puis, j'attendis qu'il me réponde. Je n'allumais pas mon appareil photo. En fait, je me rendis compte que j'étais persuadée qu'il me dirait non, qu'il me prendrait pour une dérangée, et qu'il partirait sans rien dire. Je le regardais avec un air curieux. On verra ce qu'on allait voir.

Je vis qu'elle s'avait reprise bien vite... mais cette question dérangeait mais esprit. "Je peux vous photographier avant de vous quitter ?" Me photographier moi? S'avait-elle tout les problèmes qu'elle pourrait obtenir avec une simple photo de moi? Des tonnes de problèmes,ca c'était sur et certain, je voulais lui demandait 'Quel en serait l'utilité' mais pas le temps, celui-ci défilait un peu trop vite à mon goût, car avant ma réplique qui s'en allait poser la question, comme si je l,avais poser elle répondit qu'elle apprécia les souvenirs. Elle devait sentir le "Non" qui allait sortir de ma bouche mais même avec les mots qu'elle avait employé pour répondre je dis avec mon ton poli.

"Je m'en excuse mais je dois vous refuser cette offre, il vaudrait mieux que vous oubliez ma personne d'ailleur."

J'eus un sourire vers la fin, c'était vrai je ne mentais pas... Avec tout les désastre que j'ai fais au cours de ma vie, surement quelqu'un doutais que c'était moi, et je ne devais prendre aucune chance de me trouver en prison... Je ne savais même pas si tout se que j'avais fait pouvait être racheté... non peut-être pas... ca me fit mal car je pensais à quelque chose, mais mon esprit se tenait debout saluant la jeune fille... En disant rien du tout, si je lui disait autre chose elle allait probablement chercher à en savoir plus comme tout être normal. Je suis parfois très prévisible...

J'attendais donc, mon appareil à la main, écoutant pour m'occuper les cris des gens qui étaient dans la villa eux aussi afin de profiter d'Halloween. Je regardais le visage du jeune homme, et un avertissement alerta mon esprit. Il semblait très contrarié par ma demande, alors je voulu m'excuser, parceque vu ce qu'il affichait comme air buté, mieux valait ne pas se faire dire "non" comme à un enfant. J'ouvris la bouche pour annuler ma proposition mais il me prit d'avance et s'excusa :

"Je m'en excuse mais je dois vous refuser cette offre, il vaudrait mieux que vous oubliez ma personne d'ailleur."

Ha bon ? comme si je ne m'y attendais pas... Je laissai passer un léger soupir entre mes lèvres, plutot discret, qui ne concernait que moi. Mon regard se leva au niveau du torse de mon interlocuteur, je n'avais plus la force de le regarder dans les yeux. De toute facon, tout était fini... J'avais loupé ma navette, j'était enfermée dans cette villa, et je venais de me faire refuser une proposition qui me tenait à coeur... Je fermais les yeux un instant. Plus la force. Une alarme se déclencha à côté de moi, un squelette sortit du mur, mais non. Aucune réaction. Je n'avais plus la force... Comment cela s'appelait il déjà ? Une déprime soudaine ? Je devais peut etre ne pas avoir assez dormi la nuit dernière... Peut etre pas, je ne m'en souvenais plus... Plus la force.

Mes genoux me trahirent soudain, et je m'effondrais par terre, assise comme lorsque j'étais effrayée, mais cette fois, mes yeux étaient grands ouverts, fixés sur quelque chose lointain que l'on ne pouvait voir. Peut m'importait ce que pensait ou faisait l'etre avec lequel j'avais parlé... Quel être ? Il avait demandé que je l'oublie non ? Avec un autre soupir, je fermais les yeux, et ramenant mes jambes, je posais la tête sur mes genoux. Kyaaa...Quand ce n'était pas la peur, c'était autre chose, forcément...

Mon souffle s'apaisa , prenant un rythme lent et régulier, et un de mes bras se relacha. Ma main effleura le sol, déposant de travers l'appareil qui y était contenu. Puis l'appareil retomba de l'autre côté, échapant à ma main... Avais je conscience de ce qui se passait réellement ou faisait je un rêve ? M'étais je assoupie ? N'ayant pas la force de bouger, je restais comme cela jusqu'à ce que ....

Une vague de dégoût me prit, j'ai eu la soudaine impression que cette fille était comme les autres. Était-elle comme les autres? Non, elle était riche et avait tout se qu'elle voulait, mon âme sourffrait, je la voyait qui était sur le sol. Je ne réagit pas, j'étais pris par l'envie qui avait déjà traverser mon esprit autrefois... l'envie de tuer et de sang qui coule, j'en devenait presque fou, je devais partir, ca revenait... Je ne pouvait pas y échapper, c'était le temps pour moi, de redevenir se que j'avais été. Un salot, une élégante déchirure qui s'impreingnait dans le coeur des gens.

Cette envie... *Non!*

Ma respiration avait reprit à une vive allure, je me sentais désorienté. Je ne pouvais pas rester là... pas devant une riche... pas devant mon envie, non. Mes jambes pouvaient m'amené loin, j'allais prendre l'avion et partir immédiatement... Je devais accomplir un de mes désirs les plus chers qui revenait, mais pour cela je devais quitter cette personne. De toute facon qui voudrait rester avec une pleurnichade comme elle? Je me mis à rire un peu sadiquement après avoir lancé d'une voix différente avec l'esprit pertubé:

"Surtout ne mourrez pas si pitoyablement..."

Je parti à la course pour atteindre mon but, un but qui m'avait échappé depuis quelques temps... Un but horrible.

(Pour mieux comprendre son changement soudain: Son état psychologique est bouleversé, comme s'il avait une double personnalité, s'il en a pas déjà deux évidemment... Et c'est pour avancer l'histoire que je fais cela, je suis un peu tanné de voir que rien ne se passe alors je fabrique une suite logique. Surtout : ne rattrappe pas Kaneo, c'est le plus important. Dernière explication : on doit finir le topic rapidement, il ne reste plus grand temps, alors c'est ainsi.)

[okay, recu 5 sur 5, chef ^^]

Un bruit me réveilla. J'entendis juste la fin de la phrase du jeune homme :

"pas si pitoyablement..."

Mon instinct, hostile à ce genre de phrase, essaya vainement de me faire rendormir, mais je luttais contre la déprime et réussis à ouvrir les yeux, puis à lever là tête. Il n'était plus là, il était parti en courant. A quoi bon le rattraper ? finalement, même s'il m'avait aidée au début, cet être était bizarre et insaisissable, comme de la fumée qu'on essayerait d'attraper à main nue. Impossible, non ? Je me levais, et, dans un dernier soupir, pris une photo du couloir par lequel il s'était enfui, puis je me retournais, et me préparai à partir pour essayer de sortir de cette villa.

Je parcouru donc quelques couloirs, mais après réflexion, je décidai plutot de trouver une chambre confortable dans ce manoir. J'en trouvais plus d'une à l'étage, et m'y assoupis confortablement. Sinon, j'aurais du passer la nuit dehors, n'ayant pas de navette, ni d'endroit ou dormir. je passais donc une nuit tranquille et dans un sommeil profond que meme les cris ne purent me réveiller. Enfin, le soleil se leva, et je fus réveillée par le bruit d'un employé qui ouvrit la porte, des décorations à la main. Ils venaient enlever tout ce qui m'avait fait si peur hier... De jour, la villa était si différente. Alors qu'elle m'avait parue mal construite, exigue, et tordue, la elle me semblait lumineuse, droite et ouverte. Je m'étirais, et l'employé me remarqua. Il sursauta, se demandant visiblement si j'étais ou non une décoration à enlever. Je le ramenais à la réalité en lui demandant s''il pouvait m'accompagner à la sortie de cette villa. Il dit oui, et en deux secondes je me retrouvais dehors sur le pallier, à regarder l'imposante batisse ou j'avais fait une étrange rencontre...

Une photo plus tard, je repartis vers la navette.